Lundi 22 septembre

Départ à 09.15 h. de Banyuls.  Arrivée à 14.00 h à Roses.

Distance parcourue : 47 km. Météo : temps couvert et chaud.

Pour cette première étape, j’ai choisi une route quasi déserte mais avec une grosse montée par le col de Banyuls. Je pousse mon attelage sur les derniers kilomètres car la pente est très rude. Le sommet marque la frontière. C’est ensuite une route facile, avec un vallonnement très doux. Je traverse beaucoup de vignobles aussi bien côté français, qu’espagnol. Les vendangeurs sont à l’œuvre tout au long du trajet. Pour le premier jour, j’ai opté pour une étape  courte et j’arrive  très tôt au camping de Roses. Il n’y a que des campings cars et le coin pour les tentes est vraiment ridicule au fond du camping. Je suis seul sur l’emplacement.

Roses est une petite ville de 20 000 habitants qui vit du tourisme et de la pêche. En cette période, elle est très calme et beaucoup de commerces sont fermés.

Le soir je dine d’un poulet au curry (sachet déshydraté de chez Décathlon) périmé depuis janvier 2014, mais il a encore du goût…

La nuit est calme, avec un léger vent.

Topo de l’étape : Hormis la grosse montée du col de Banyuls, l’étape a été très agréable sur des routes désertes.

Mardi 23 septembre

Départ à 09.00 h. de Roses.  Arrivée à 16.30 h à La Callela de Palafrugell.

Distance parcourue : 72 km. Météo : temps couvert et chaud puis soleil dans l’après midi.

Je me laisse guider en partie par le GPS sauf lorsqu’il me fait prendre des sens interdits ou des impasses…

Les vignes ont fait place à d’immenses vergers de pommes. Le parcours est très agréable à travers la campagne sur des routes peu fréquentées. La dénivelée est douce dans l’ensemble, à part quelques montées pas très longues (je passe tout sans pousser).

Le petit camping où je fais étape est assez sympathique, à cent mètres de la plage. Il y a la wi-fi (gratuite) et aussi beaucoup de moustiques.

La Callela est un village superbe et j’arpente longuement la promenade surplombant la plage. Les bateaux de pêche sont nombreux, soit au mouillage soit  tirés sur le sable. J’y retourne le soir après diner pour apprécier le décor. Il y a encore pas mal de touristes.

Pour le repas du soir, je fais des pates à la milanaise (de chez Décathlon) et ce n’est pas fameux ! Heureusement c’est le dernier sachet, périmé lui aussi…

La nuit est très calme (je suis seul sur les emplacements de tentes).

Topo de l’étape : Etape très agréable sans difficulté.

Mercredi 24 septembre

Départ à 09.15 h de La Callela de Palafrugell. Arrivée à 16.30 h à Lloret de Mar.

Distance parcourue : 68 km. Météo : Temps chaud avec alternance soleil et nuages et léger vent défavorable l’après midi.

Dès le départ, une grosse montée pour sortir de la Callela, me donne un avant goût de la journée. Je branche le GPS pour me diriger vers Palamos, mais il m’envoie dans une impasse ! Alors que je fais demi-tour pour prendre la nationale, je croise Norbert, un cycliste français qui a une résidence à Palamos. Il me guide par des petites routes réservées aux cyclistes (ancienne voie ferrée). C’est vraiment super. On se quitte à la sortie de Palamos et je continue par la route côtière, qui est continuellement en montagnes russes très pentues. Je n’avance pas vite dans ces montées interminables et à 13 h30 je casse la croûte dans la forêt, entre St Féliu et Tassa. Je fait le plein d’eau auprès d’un jardinier dans un complexe hôtelier en bordure de route. Il fait très chaud et je bois beaucoup. Je croise un couple de jeunes américains qui sont partis de Barcelone pour aller jusqu’aux Cinque Terres en Italie. Nous bavardons un bon moment avant de reprendre nos destinations.  Le paysage est magnifique et les points de vue pour photos (pour les automobilistes) sont très nombreux.

Toutes ces montées fatigantes me font mal aux jambes et vers 16h30, je décide de stopper au premier camping recontré. Ce sera à Lloret de Mar à la sortie de la ville.

A la réception, je suis reçu par une « bomba latina », très jolie, très sympa et qui parle français… Le Camping est quasi-désert car il ferme dans moins d’une semaine.

Mes voisins (en camping car) sont de Bayonne et m’offre une bière, qui est la bienvenue.

Le soir je dîne avec un riz à l’espagnole (qui j’ai ramené du voyage aux USA)… Il est excellent.

La nuit est très bruyante car il y a un groupe de polonais qui picolent et font la fête bruyamment jusqu’à cinq heures du matin.

Au réveil, ma voisine me dit qu’ils sont là depuis une semaine et tous le soirs c’est pareil…

Topo de l’étape : Parcours  difficile avec le relief côtier en montagnes russes.

Jeudi 25 septembre

Départ à 09.00 h. de Lloret de Mar. Arrivée à 19.30 h à Castelldefelds.

Distance parcourue : 108 km. Météo : temps beau et chaud.

J’ai droit à une montée pour sortir de Lloret puis j’emprunte la Nationale II qui reste au niveau de la mer et c’est un vrai bonheur. C’est presque plat tout le long avec des plages superbes. Ca va durer jusqu’à Badalone, qui touche Barcelone. Pour traverser cette gigantesque métropole, même le GPS se perd et par deux fois, il m’envoie dans des voies sans issues ou interdites, où j’ai un mal fou pour rebrousser chemin en sens interdit, sur des voies très fréquentées. C’est une horreur !!! Après plus de trois heures à en baver, j’arrive enfin à sortir de la  ville et je cherche vainement un camping. Un cycliste de rencontre, m’indique qu’il y en a un à Castelldefelds, à six km… En réalité ce sera 15 km et après avoir pris l’autoroute interdite aux vélos !!!

Arrivé dans la localité, point de camping ! Il est 19h30 et je réussis à trouver un hostal où j’ai une chambre pour 20 euros. La chambre est très propre mais au 3^ème étage et les jambes sont très lourdes.

A 21h00, je vais manger dans un snack, qui est le seul resto ouvert dans les environs.

Je suis au lit à 22h30.

Topo de l’étape : Traversée de Barcelone très difficile.

Vendredi 26 septembre

Départ de Castelldefelds à 09.00 h. Arrivée à 14.00 h à Cunit.

Distance parcourue : 45 km. Météo : temps beau et chaud.

Les jambes sont lourdes pour partir ce matin. J’ai droit à deux grosses montées avant Sitges, puis la route devient plus facile en ondulations légères.

Au sommet de la première montée, je suis rattrapé par Marc, un cycliste allemand, qui est parti de chez lui et se rend au Maroc. Nous discutons un long moment avant de reprendre la route. Je casse la croûte à Sitges, qui est une jolie ville et je parviens à me connecter en wi fi à l’office de tourisme

J’ai choisi de faire une étape courte et vers 14h00, je m’arrête à un camping en bordure de route. J’ai le temps de faire la lessive et une petite sieste avant d’aller boire une bière.

Cunit est une petite ville de 13 000 habitants et elle est très calme dans l’après midi. La plage est immense et elle est bordée par une belle promenade.

Le soir,  je suis le seul campeur, tous les autres sont en camping cars et pour mon repas, j’ai la compagnie de plusieurs chats vagabonds.

Topo de l’étape : Etape courte et assez facile après Sitges.